La Belgique en Coupe du monde: une fête populaire à laquelle le peuple n’est pas convié
- Publié le 08-07-2018 à 20h37
La dernière humeur par Vincent Schmidt.Lorsque le ballon roule, la terre s’arrête de tourner. L’espace de 90 minutes (ou 30 de plus avant l’insoutenable séance de tirs au buts en cas d’égalité), la liesse remballe au placard les soucis du quotidien.
Demain, c’est face à nos meilleurs ennemis que les Diables tenteront de forger un nouvel exploit. L’amitié franco-belge sera elle aussi mise de côté durant la rencontre, mais pas sans respect pour autant. Qui aime bien châtie bien, l’adage n’a jamais autant été de rigueur qu’en ces dernières heures précédant un France-Belgique qu’on espère être une des plus belles pages de l’histoire du football belge. On ne gardera finalement de cette épopée russe que le regret de voir de nombreux fans, parfois de la première heure, privés d’assister aux dribbles d’Eden, aux déboulés de Lukaku ou encore aux arrêts de Courtois, uniquement par manque de places dans des avions ou par manque de moyens. Le foot est un sport et une fête populaires. Mais les moins bien nantis n’ont pas le droit de participer au banquet. N’y a-t-il pas moyen d’anticiper au mieux l’ampleur de la ferveur ? Là où les compagnies low cost se permettent d’afficher des tarifs descendant jusqu’à 9,99 euros le vol sur certaines destinations guère plus éloignées que Moscou ou Saint-Petersbourg, on se dit qu’il y a certainement moyen de faire mieux et donc de rendre encore plus heureux nos milliers de supporters…